La France contribue aux efforts de la Colombie dans la lutte en faveur des droits de l’homme. La contribution de la France est à la fois bilatérale et multilatérale.
L’axe bilatéral comprend un appui politique, une coopération technique pour des projets spécifiques (orphelinats, gouvernance démocratique - cette dernière conjointement avec l’Association des Anciens Élèves de l’ENA -), et un appui financier direct de la France aux programmes du HCR (Haut Commissariat des Nations-Unies pour les Réfugiés) en Colombie destinés aux 3,4 millions de déplacés. En 2008, le montant alloué fut de 200.000 €, en 2009 il fut réduit à 150.000 €, tandis qu’en 2010 un montant de 200.000 € a été demandé. À cette aide budgétaire il faut ajouter une aide sur la réserve parlementaire du Sénat pour 2 projets participatifs de protection du HCR, la construction de citernes de distribution d’eau à Soacha (banlieue de Bogotá) et l’aménagement d’une bibliothèque pour une école construite à Ibagué (Tolima), tandis qu’une nouvelle demande a été faite sur la réserve parlementaire du Sénat pour cette année concernant un projet d’agrandissement de l’école de Altos de Cazucá en Soacha.
Quant à l’axe multilatéral, le rôle de la France est celui d’un médiateur, aussi bien dans le cadre du Dialogue Union européenne-Colombie sur les droits de l’homme, qui a lieu 3 fois par an et qui s’appuie sur une thématique spécifique (déplacements forcés, mines anti-personnelles) et sur des actions communes pour augmenter la visibilité de ces thématiques (visites) que dans celui du G24, qui intègre la Suisse, l’Union européenne, les États-Unis, le Japon, l’Argentine, le Brésil et le Pérou et a pour objectif principal faciliter le dialogue gouvernement-société civile sur les questions de paix. Grâce à l’organisation de semaines tripartites (gouvernement / G24 / société civile) pour débattre sur des thèmes d’actualité.
Jean-François Jolly
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