mardi 20 décembre 2011

VŒUX 2012

Français du Monde Colombie vous souhaite 
des vœux de prospérité et de bonheur pour 2012

lundi 19 décembre 2011

Bulletin d'info. de Français du Monde - ADFE Colombie [04 - Décembre 2011]


FRANÇAIS DE COLOMBIE

Bulletin d'information de Français du Monde - ADFE Colombie

vendredi 16 décembre 2011

SOMMAIRE

• ÉDITO 
• LES ACTIVITÉS DE L’ADFE-COLOMBIE 

• LA DOUBLE NATIONALITÉ : UN ENJEU ELECTORAL 

• 2012 : UNE ANNÉE ÉLECTORALE 

• COMPTE RENDU DE LA VISITE DE CLAUDINE LEPAGE ET DE BRIGITTE SAIZ

• LES LETTRES DE BRIGITTE SAIZ 


• INFORMATIONS PRATIQUES : RISQUES NATURELS EN COLOMBIE 

• APPEL À CONTRIBUTION 

• CONTACT

jeudi 15 décembre 2011

ÉDITO

Double nationalité, 2012 année électorale !
Le bulletin que vous avez dans vos mains ou, plutôt, sous vos yeux, est le 4e que vous propose Français du Monde-ADFE Colombie. Comme c’est de coutume, vous retrouverez des rubriques « fixes » comme un compte rendu des activités de notre action de représentation dans les différentes instances où nous participons de droit et des informations pratiques.

Nous avons décidé de consacrer ce bulletin à deux questions d’actualité que nous traitons dans deux « mini dossiers » : la double nationalité, un thème souvent polémique, surtout en métropole, et qui concerne la majorité d’entre nous, et 2012, une année électorale fort chargée, qui, dans notre cas, verra pour la première fois l’élection législative d’un (ou d’une) député(e) pour touts les 33 pays de l’Amérique latine et des Caraïbes.

Enfin, nous rendons compte de la visite en Colombie début janvier de Claudine Lepage, sénatrice représentant les Français établis hors de France, et de Brigitte Saiz, Conseillère à l’Assemble des Français de l’Étranger-AFE pour la zone andine. Ces deux élues de terrain sont venues prendre le pouls de la vie citoyenne Française en Colombie et connaître de première main la complexe situation colombienne quant aux droits de l’homme et à la crise humanitaire liée aux inondations.

Le choix de ces thèmes et leur rapprochement n’est point un hasard. Il correspond bien à nos idéaux et aux valeurs de justice sociale, de pluralisme, de tolérance, de démocratie et de solidarité auxquelles nous croyons.

Un dernier souhait… Nous espérons sincèrement que le prochain numéro de Français en Colombie soit, enfin, au moins partiellement rédigé par vous les lecteurs et que vous en choisissiez les thèmes.

Au nom de Français du Monde-ADFE Colombie
Jean-François Jolly, Président
Pour plus d'information : adfecolombie@gmail.com

LES ACTIVITÉS DE L'ADFE-COLOMBIE


Notre activité dans les commissions et comités consulaires et assimilés
Le 13 avril s’est réunie la 1ère Commission locale des bourses scolaires (CLB) 2011-2012 des trois lycées d’enseignement français de Colombie (Louis-Pasteur de Bogota, Paul-Valéry de Cali et Lycée français de Pereira). Les deux représentants de Français du Monde-ADFE Colombie dans la Commission ont souligné de nouveau que les restrictions budgétaires tendent, d’une part, à que le pourcentage moyen de prise en charge des frais de scolarité par Agence pour l’Enseignement Français à l’Etranger (EFE) diminue chaque année et, de l’autre, à que, tandis qu’augmentent le demande des élèves, diminue les ressources.

147 demandes ont été examinés (115 à Bogota - dont 24 premières demandes, 29 à Cali et 3 à Pereira) contre 131 l’année dernière. Un certain nombre ont été rejetées (en raison de revenus supérieurs aux plafonds par exemple) ou ajournées en seconde commission (en raison de l’absence de certains justificatifs par exemple).

Il convient cependant de signaler que la commission locale n’a pas de pouvoir de décision : elle formule seulement des propositions qui sont ensuite examinées par la Commission Nationale à Paris qui prend la décision définitive. Les décisions d’attribution de bourses relèvent en effet de la compétence exclusive de l’Agence pour l’Enseignement Français à l’Etranger.
L’action conjointe des représentants et des élus Français du Monde-ADFE (conseillère AFE et sénatrice) a permis que, dans certains cas critiques, l’AEFE revienne sur ses décisions de rejet.
Le 11 octobre s’est réunie la seconde Commission locale des bourses scolaires 2011-2012 des trois lycées d’enseignement français de Colombie (Louis-Pasteur de Bogota, Paul-Valéry de Cali et Lycée français de Pereira). Y ont été approuvés une quarantaine de demandes.
Soyez attentifs aux informations qui figureront au premier trimestre de 2012 sur le site de l’ambassade (http://www.ambafrance-co.org/) quant aux dates limites de dépôt des dossiers auprès du Consulat pour la 1ère Commission locale des bourses scolaires (CLB) 2012-2013.
Il convient à ce propos de noter que d’importantes mesures ont été prises en mai 2011 quant à prise en charge par l’État des frais de scolarité des élèves français scolarisés dans un établissement d’enseignement français à l’étranger (classes de seconde, première et terminale) ou « PEC » ( Décret n° 2011-506 du 9 mai 2011). Concrètement, cela signifie que ladite prise en charge n’est plus de 100% comme elle l’était jusque-là, mais qu’elle est plafonnée au niveau des frais de scolarité en vigueur durant l’année scolaire 2007-2008. En pratique, cela signifie que, selon les établissements (Bogota, Cali ou Pereira), les parents devront prendre à leur charge de l’ordre de 10 à 15 % desdits frais. Les parents qui le souhaitent ont la possibilité de demander une bourse pour couvrir cette part.
Pour plus d’information, n’hésitez pas à prendre contact avec vos représentants Français du Monde-ADFE à la Commission locale des bourses scolaires (CLB) :
- Annie Niño, 316 523 17 44, ninoannie@hotmail.com 
- Jean-François Jolly, 313 260 77 79, jjolly@javeriana.edu.co  jjolly@tutopia.com


Le 28 novembre s’est réuni le Comité Consulaire (annuel) pour la Protection et l’Action Sociale (CCPAS) où ont été approuvées 22 allocations de solidarité pour personnes âgées, 13 allocations pour adultes handicapés, 5 pour enfants handicapés, 13 secours mensuels spécifiques pour des mineurs (ex « aides à l’enfance en détresse ») et 2 allocations compensatrices continues pour des personnes handicapées dont la carte d’invalidité porte la mention « besoin d’accompagnement », ainsi que deux aides à durée déterminée (6 mois) pour des personnes temporairement en difficulté. La Commission permanente nationale a reconnu que la situation en Colombie pour les personnes âgées s’était détériorée ces dernières années eu égard au coût de la vie en Colombie, à la forte montée du taux de change du peso vis-à-vis de l’Euro (plus de 20% en en 2010 par exemple) et au fait que le taux de base était presque trois fois inférieur au montant nécessaire pour une personne âgée vivant seule en Colombie, les seuls frais de santé représentant les 2/3 de ce taux de base. 

Tous les membres du Comité ont souligné avec satisfaction que les démarches faites l’année dernière (en particulier le télégramme diplomatique que l’Ambassadeur a envoyé au Ministre des affaires étrangères dans ce sens) ont permis que l’allocation de base mensuelle pour les personnes âgées soit porté de 312 € en 2010 € à 392 € en 2011, soit plus de 25 % d’augmentation. 


Constatant qu’il y avait encore un écart entre la situation réelle en Colombie et le taux de base actuel, le Comité a demandé que l’allocation de base pour 2012 soit portée à 420 € (plus 7,1 %) et espère qu’il sera de nouveau écouté, bien que globalement les crédits pour 2012 soient à peine égaux à ceux de 2011. 

La permanence à l’Ambassade
Pour ceux qui vivent à Bogota où y voyagent, rappelons que Brigitte Saïz, notre Conseillère Français du Monde-ADFE à l’Assemblée des Français de l’Étranger-AFE-, a désigné pour la permanence tous les mercredis de 9h 30 à 12h 00 à l’Ambassade trois représentants :
- Annie Niño, 316 523 17 44 ninoannie@hotmail.com
- Jean-François Jolly, 313 260 77 79, jjolly@javeriana.edu.co  jjolly@tutopia.com
- Jean-François Chaudeurge, 312 524 46 25, jfchaudeurge@hotmail.com

mercredi 14 décembre 2011

DOUBLE NATIONALITÉ : UN ENJEU ELECTORAL

La question de la double nationalité est déjà posée depuis un certain temps. Cependant, ces derniers mois, nous avons assisté à un développement de la polémique autour de cette question.

Quelques précisions juridiques
L’acquisition de la nationalité française
Il existe quatre façons d'accéder à la nationalité française : par filiation, par naissance sur le sol français, par naturalisation et par déclaration.
• Le droit du sol : Un enfant né en Colombie est colombien, quelle que soit la nationalité de ses parents : c’est le véritable jus soli, le droit du sol ; un enfant né en France de parents étrangers n’est français que si l’un de ses deux parents est lui-même né en France ; dans le cas contraire, il n’obtiendra la nationalité française qu’à l’âge de dix-huit ans, s’il a vécu au moins cinq ans en France depuis l’âge de onze ans.
• Par naturalisation : C'est l'autorité publique qui, par décret, naturalise les personnes qui le demandent, sous certaines conditions : il faut être en situation régulière, être majeur, résider en France depuis 5 ans, être assimilé(e) à la société française tant au niveau culturel que linguistique, ne jamais avoir été condamné(e). Une enquête minutieuse de la police ou de la gendarmerie est diligentée de façon systématique.
• Par déclaration : En cas de mariage avec un ressortissant français, la nationalité française peut être acquise dans les deux ans à compter du mariage. Une enquête des services préfectoraux et consulaires est diligentée aux fins de déterminer et de vérifier :
• la communauté de vie effective des époux ;
• le degré de connaissance de la langue française lors d'un entretien individuel donnant lieu à un compte-rendu ;
• le degré d'assimilation à la communauté française ;
• l'appréciation de la conduite et du loyalisme du demandeur.

Quels sont les droits en France d'une personne ayant deux nationalités dont la nationalité française ? 
La France considère le double national comme titulaire de l'ensemble des droits et obligations attaché à la nationalité française, qu'il s'agisse d'un français ayant acquis une autre nationalité ou d'un étranger devenu français. Par ailleurs, la France ne fait aucune distinction entre les binationaux et les autres Français sur le plan des droits et devoirs liés à la citoyenneté.
L'État étranger ne peut pas faire bénéficier de sa protection le binational sur le territoire français. En effet, lorsqu'un binational réside sur le territoire français, il est considéré comme son ressortissant exclusif.
Quels sont les droits à l'étranger d'une personne ayant deux nationalités dont la nationalité française ?
Un français binational ne peut pas faire prévaloir sa nationalité française auprès des autorités de l'autre État dont il possède aussi la nationalité lorsqu'il réside sur son territoire. Il est considéré par cet État comme son ressortissant exclusif (comme il le serait par rapport à la France s'il y résidait). En conséquence, la protection diplomatique de la France ne peut s'exercer contre l’autre État dont l'individu a également la nationalité.

Une offensive dans les médias
L’actualité politique, dans cette période préélectorale, ne cesse de stigmatiser les doubles nationaux. Tantôt le Front National déclare que « La multiplicité des appartenances à d’autres nations contribue aujourd’hui, et d’une manière de plus en plus préoccupante, à affaiblir chez nos compatriotes l’acceptation d’une communauté de destin, et par là-même à miner les fondements de l’action de l’Etat » et propose de supprimer la double nationalité ainsi que le droit du sol qui, prétend ce parti (voir la législation précisée ci-dessus), permet aux personnes nées en France de bénéficier de la nationalité française et de déchoir de la nationalité française les binationaux condamnés pour des faits délictuels ou criminels. Tantôt le député Claude Goasguen de l’UMP qui a rédigé un rapport préalable consultable à cette adresse : http://es.scribd.com/doc/58407238/38248-Le-Rapport-de-La-Mission-Parlementaire-Sur-La-Nation-a-Lite lui emboîte le pas en affirmant « Je souhaite que l'on commence par enregistrer les situations de double nationalité au moment des actes de mariage, de naissance ou de naturalisation. On disposerait ainsi à terme d'un registre des binationaux. En France aujourd'hui, on ne sait pas combien ils sont, sans doute 4 à 5 millions. Je souhaite aussi qu'on aille progressivement vers une limitation de la double nationalité par le biais de discussions bilatérales avec les pays. Cela veut dire qu'on demanderait aux gens de choisir entre deux nationalités. Ou bien qu'on aille vers une limitation des droits politiques. Car il est tout de même gênant qu'une personne puisse voter en France et dans un autre Etat. En procédant ainsi un binational se retrouverait en quelque sorte avec "une nationalité et demie".»
L’UMP qui cherche à chasser sur le terrain de l’extrême droite mais qui n’est pas unanime va en faire un sujet de débat interne. Dominique de Villepin a immédiatement affirmé : « Quand on voit l'extraordinaire ridicule, et je pèse mon mot, de ce débat sur la binationalité, qui est un reniement de la tradition française (...) on se rend compte d'abord qu'il y a un certain nombre de responsables politiques qui se foutent du monde, qui se foutent des Français, qui jouent sur les peurs et les divisions. »

Quelle est la position de l’ADFE face à ce déferlement d’actualité médiatique ?
Pour nous, français résidant à l’étranger, ce débat présente un risque car on nous demande de choisir entre deux nationalités à chacune de laquelle sont attachés des droits et des devoirs dont nous avons besoin pour vivre pleinement à l’étranger. Ce choix limiterait nos possibilités de circulation ou d’implication politique et sociale dans les pays où nous résidons et dont nous sommes aussi nationaux. Si on nous demande de choisir, on nous demande de renier soit notre identité familiale, soit nos droits locaux. Ce choix est difficile, voire impossible à effectuer.
Pour nous, loin d’être un défaut, une impureté, la double nationalité est une richesse qui permet à ceux qui en bénéficient d’être les citoyens de deux pays et de pouvoir faire un pont entre leurs deux cultures. Les enfants de couples mixtes sont à la fois 100% français en France et 100% colombiens en Colombie car ils ne peuvent choisir entre la nationalité de leur père et celle de leur mère : ils participent des deux cultures et appartiennent aux deux nations de ceux-ci. Les époux de français et de colombiens ont un intérêt particulier pour la culture de leur conjoint et doivent pouvoir s’installer dans le pays de leur choix et voter dans les deux pays. Posséder la double nationalité leur donne le droit de circuler entre les deux pays sans obstacle, ce qui permet à leurs enfants de connaître également leurs deux familles. Quant à ceux qui ont acquis une nationalité après avoir résidé longtemps dans un pays, leur droit ne saurait être nié car ils sont souvent plus proches de la nation dont ils ont acquis la nationalité que de celle dont ils sont originaires.
Les doubles nationaux sont même les personnes qui sont le mieux à même de défendre les intérêts des français résidant à l’étranger : en effet, ils connaissent profondément les réalités des pays dont ils sont originaires et peuvent ainsi mieux comprendre les français qui se sont installés en dehors des frontières de l’hexagone.
« Le fait d'avoir deux ou plusieurs nationalités est une réalité de notre époque et constitue une richesse culturelle et une ouverture au monde. Dans un foyer binational on n'a pas à choisir, on ne choisit pas une culture et une nationalité par rapport à l'autre: l'une et l'autre peuvent se vivre pleinement, et ce vécu est un facteur de compréhension entre les peuples, de fraternité et de paix ».
Nous sommes électeurs en France, nous sommes représentés au Sénat et nous allons maintenant élire des députés à l’Assemblée Nationale. Nous serons très attentifs aux déclarations des différents partis concernant la binationalité car nous voulons défendre nos droits ainsi que ceux de nos enfants et de nos conjoints.

Blandine Descloquemant, Français du Monde-ADFE Colombie 

mardi 13 décembre 2011

2012 : ANNÉE ELECTORALE

L’année prochaine verra deux élections auxquelles les Français établis en Colombie pourront participer depuis le bureau de vote unique de Bogota :
- Les élections présidentielles, comme c’est le cas depuis bien des années déjà, qui auront lieu le premier tour le samedi 21 avril 2012 et le deuxième tour le samedi 5 mai 2012.
- Pour la première fois, les élections législatives (député) pour la 2e circonscription des Français de l’étranger qui comprend tous les pays de l’Amérique latine et des Caraïbes (333, qui auront lieu le premier tour le samedi 2 juin 2012 et le deuxième tour le samedi 16 juin 2012.
Les élections des députés par les Français de l’étranger en 2012
La révision constitutionnelle du 23 juillet 2008 introduit la représentation à l’Assemblée nationale des Français établis hors de France. En 2012, pour la première fois, onze députés seront élus par les Français de l’étranger.
Le « paquet électoral » relatif à l’élection des 11 députés par les Français de l’étranger a été publié au Journal officiel du 19 avril 2011 après que le Conseil constitutionnel ait préalablement déclaré conforme à la Constitution les dispositions du projet de loi organique relatif à l’élection des députés et sénateurs-:
- Loi organique n° 2011-410 relative à l’élection des députés et des sénateurs
- Loi n° 2011-411 ratifiant l’ordonnance n° 2099-936 relative à l’élection de députés par les Français établis hors de France.
Il fait suite à une première ordonnance délimitant les 11 circonscriptions législatives à l’étranger, qui a été ratifiée par le Parlement et validée par le Conseil constitutionnel (loi du 23 février 2010 ratifiant l’ordonnance du 29 juillet 2009 portant répartition des sièges et délimitation des circonscriptions pour l’élection des députés).
Les dispositions quant au corps électoral et aux modalités de vote
Les nouvelles dispositions entrant en vigueur sont, entre autres, les suivantes :
- Corps électoral : Le choix fait par l’électeur de voter en France ou à l’étranger vaut dorénavant pour tous les scrutins dont la loi électorale prévoit qu’ils se déroulent à l’étranger (élections présidentielles, référendums, élections législatives et élections européennes en 2014 aux termes du projet de loi actuellement à l’examen du Parlement). De ce fait, le choix effectué par l’électeur lors de son inscription sur la liste électorale consulaire (vote à l’étranger ou vote en France pour l’élection du Président de la République et les référendums) vaut également pour l’élection des députés.
Attention ! L’électeur peut jusqu’au 31 décembre 2011 choisir de voter en France ou à l’étranger pour les élections présidentielles, législatives et les référendums, mais sans panachage de lieu possible pour ces 3 élections, c’est-à-dire sans possibilité de pouvoir voter dans plusieurs bureaux de vote. Son choix sera valable pour toute l’année 2012.
NE POURRONT VOTER EN 2012 À BOGOTA QUE LES ÉLECTEURS INSCRITS SUR LES LISTES ÉLECTORALES DU BUREAU DE VOTE DE BOGOTA ARRÊTÉES 
À LA DATE DU 31 DÉCEMBRE 2011.
VÉRIFIEZ AUPRÈS DU CONSULAT QUE VOUS ÊTES INSCRIT 
SUR LA LISTE ÉLECTORALE

Il convient de noter que l’électeur qui a choisi de voter à l’étranger pour les présidentielles, les législatives et les référendums conserve la possibilité d’être inscrit et de voter en France pour les élections locales (municipales, cantonales et régionales) mais qu’il ne pourra plus l’être pour les élections de députés dans une circonscription en France.
- Modalités de vote pour les élections législatives : Elles sont au nombre de 4. Outre le vote à l’urne en personne et par procuration (modalités en vigueur pour l’élection du Président de la République et les référendums), les Français établis hors de France pourront, pour l’élection des députés, également voter par voie électronique /internet et par correspondance sous pli fermé. Dans ce cas, les autorités consulaires procéderont à une vérification de la signature à partir des informations dont elles disposent. Il y a donc 4 modalités de vote possibles pour les élections législatives à l’étranger alors qu’il n’y en a que 2 pour les élections présidentielles et les référendums.
Prochainement, les services consulaires informeront, personnellement, chaque électeur de ces dispositions.
Les dates des élections pour les Français de Colombie en 2012
Si vous choisissez de voter en Colombie en 2012, les dates sont les suivantes :
• Élections présidentielles : vote à l’urne en personne et par procuration.
- 1er tour : samedi 21 avril 2012; 2e tour : samedi 5 mai 2012
• Élections législatives : vote à l’urne en personne, vote par procuration, vote par voie électronique/internet (sous réserve de communiquer une adresse électronique [1] aux services consulaires) et vote par correspondance sous pli fermé.
- 1er tour : samedi 2 juin 2012; 2e tour : samedi 16 juin 2012
[1] Attention ! En application de l’article 8 de la loi organique n° 76-97 du 31 janvier 1976, la fourniture d’une adresse électronique entraîne son inscription sur la liste électorale consulaire (en plus de votre adresse postale).
Cette information a été rédigée par Jean-François Jolly à partir des informations fournies par le Ministère des Affaires étrangères et européennes sur le site :

lundi 12 décembre 2011

LES LETTRES DE BRIGITTE SAIZ


Brigitte Saiz est élue ADFE à l’AFE. Elle participe activement aux travaux de l’Assemblée de Français de l’étranger et se déplace souvent dans sa circonscription consulaire qui regroupe les paus andins. Elle rend compte régulièrement de ses activités par des Lettres. 
Les voici : Lettre n° 07 Lettre n° 08 Lettre n° 09 Lettre n° 10 Boletin

CLAUDINE LEPAGE ET BRIGITTE SAIZ EN COLOMBIE

Compte rendu de visite
Du 12 au 15 janvier nous ont rendu visite Claudine Lepage, sénatrice représentant les Français établis hors de France, dont c’était la première visite en Colombie, et Brigitte Saiz, Conseillère à l’Assemblée des Français de l’Étranger-AFE pour la zone andine, qui réside à Caracas qui était déjà venue nous voir en mai et en septembre 2010.

Lors de cette courte mais intense visite, nos deux élues ont pu rencontrer plusieurs acteurs de la vie citoyenne Française en Colombie. Une permanence à l’Ambassade pour établir un contact direct avec la communauté française a signé le début de cette visite, qui s’est poursuivie par un contact avec l’équipe consulaire et des réunions avec plusieurs associations françaises présentes en Colombie ainsi qu’avec les représentants des personnels du Lycée, dont la situation de perte de pouvoir d’achat a été largement évoquée. Un déjeuner avec les responsables des différents services de l’Ambassade et des centres de diffusion culturels français (Lycée, Alliance Française), la réalisation d’une rencontre‐débat au sujet de la représentation parlementaire des Français de l’étranger (présente et future) suivie d’un cocktail offert par la Section Colombie de Français du Monde-ADFE et l’Ambassade ont complété le programme de la première journée à Bogotá.
La deuxième journée a été dominée par une présentation de la situation colombienne, qui s’est traduit par :
- Un contact avec le Centre de Gestion des Désastres (Colombia humanitaria) qui a à sa charge la crise humanitaire liée aux inondations qui ont couvert plus de 70% de la surface du pays et ont causé plus de 400 morts. La section Colombie de Français du Monde-ADFE et Madame Lepage ont fait un don de 2.500.000 pesos à Colombia humanitaria pour manifester leur solidarité avec le peuple colombien.
- Un déjeuner avec un représentant du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés-HCR, qui a essayé de dresser le panorama de la situation des droits de l’homme, où la violence dans toutes ses formes et moyens reste le signe dominant et latent dans une Colombie qui s’efforce de guérir de ses souffrances jour après jour.
- La découverte de l’action menée par la Fondation Kangourou, gérée par Mme Nathalie Charpak et son équipe, qui s’efforce avec passion de diffuser à travers le monde la méthode KMC (Kangaroo Mother Care) pour la réduction de la mortalité des enfants nés prématurés.

Mais cette journée a aussi permis d’appréhender l’action de trois des lieux privilégiés de la diffusion de la culture Française: le Service de Coopération Technique et Universitaire de l’Ambassade, le Lycée Louis Pasteur et l’Alliance Française.
Finalement, le séjour s’est terminé par un dîner à la Résidence de l’Ambassadeur et une visite le lendemain matin du centre historique de Bogota.

Mme Lepage reviendra dans les mois prochains pour poursuivre sa découverte des pays andins.


Mme Martine Vandoorne, épouse de l’Ambassadeur de France en Colombie, Mme Claudine Lepage, Sénatrice des Français de l’étranger, Mme Brigitte Saiz, Conseillère AFE, M. Jean‐François Jolly, Président de la Section FdM‐ADFE de Bogota – Visite du Barrio de La Candelaria à Bogota (© Photo : S. Jondot)

Visitez le blog de Mme Lepage : http://claudinelepage.eu
Jean-François Jolly à partir de La lettre de votre Conseillère (lettre 7) de Brigitte Saiz.

dimanche 11 décembre 2011

RISQUES NATURELS EN COLOMBIE


Informations pratiques
Conférences sur les risques naturels en Colombie organisées par le Consulat.

Répondant à une demande ancienne des représentants Français du Monde-ADFE au sein du Comité de sécurité établi auprès de l’Ambassade, le Consulat organise des réunions d’information de la communauté française sur les risques naturels et les mesures à prendre à titre préventif. Les  réunions suivantes ont déjà eu lieu :
- Le 23 mars 2011 à Bogota à l’Ambassade, à destination des chefs et sous-chefs d’îlots de la capitale et des responsables d’associations, animée par M. Nelson Alfonso (Fondo de Prevencion y Atencion de Emergencias, FOPAE de Bogota).
- Le 19 mai 2011 à l’Alliance Française de Medellín, avec la participation de M. Camilo Zapata, Directeur de la Oficina de Prevención de Desastres (SIMPAD) de la commune de Medellín.
- Le 2 juin 2011 à l’Alliance Française de Cali, animée par un responsable de la Gobernación del Valle del Cauca
- Le 11 juin 2011 à l’Alliance Française du Chico à Bogotá, à destination cette fois-ci de la communauté, animée, de nouveau, par M. Nelson Alfonso et en présence de Mme Saskia Roelofs, Consul des Pays-Bas en Colombie.
- Le 7 juillet à l'Alliance Française de Bucaramanga en présence de Jean-Michel Chaupart, Consul honoraire.
- En septembre à Pereira, une réunion régionale qui a associé plusieurs villes de « l'Eje cafetero » et des universités de cette région, très concernée par les risques naturels.
Nous vous invitons à mettre en place les conseils donnés lors de ces réunions d’information car la sécurité et la prévention, c’est l’affaire de tous !


Mme et M. Tessier (chef d’îlot), M. Jolly (Président de FdM-ADFE Colombie) et M. Grimault (© Photo : S. Jondot)

Pour plus de renseignements : Les documents suivants vous donneront des indications d’ordre préventif et des conseils sur l’attitude à observer en cas de tremblement de terre
Guía en imágenes sobre los riesgos sísmicos en Bogotá : http://www.ambafrance-co.org/IMG/pdf_terremotos.pdf
Voir aussi :
Le site web du FOPAE (Fondo de Protección y de Atención de Emergencias de Bogotá): http://www.fopae.gov.co/portal/page/portal/Con_Los_Pies_en_la_Tierra/6Jugadas/Hogar%20Seguro
Et de manière générale la page de l’Ambassade http://www.ambafrance-co.org/spip.php?article2732

vendredi 9 décembre 2011

APPEL A CONTRIBUTION

Ce bulletin est le vôtre. Envie de réagir, critiquer, commenter ou compléter un article paru, alors n’hésitez pas à nous contacter adfecolombie@gmail.com. Si vous avez envie de faire passer un annonce, envoyez-la nous avec texte et coordonnées. Et si enfin, vous souhaitez participer au bulletin, écrire un article, devenir rédacteur, nous serons heureux de vous accueillir. Si c’est simplement en tant que lecteur que vous voulez vous exprimer, ce sera dans «La parole aux lecteurs».

jeudi 8 décembre 2011

CONTACT

Pour plus d'information, vous pouvez nous écrire au courriel suivant adfecolombie@gmail.com
Ou aller sur notre blog http://adfecolombie.blogspot.com/
Pour adhérer à l’association, contactez-nous.